• Nous vivons dans une économie à faibles revenus, « toekarena madinika fiavy »,   qui  favorise  l’appât du gain facile auprès de nos jeunes, et  multiplie les  petits métiers précaires, les business occasionnels, et  au meilleur des cas, les  entreprises de proximité tâtonnantes

• Nous vivons dans une économie de résilience et non d’expansion, « toekarena fanavotan-tena »,  qui écarte de  nos producteurs ruraux et de nos professionnels des métiers, la volonté de rechercher la qualité, de promouvoir la créativité, et d’investir pour grandir.

• Nous vivons dans une économie extravertie, « toekarena mitodi-doha amin’ny any ivelany », qui pense et agit avec  des modes de pensée et des pratiques d’action empruntés aux économies avancées, lesquelles ont vocation à enrichir les riches.

 

Notre économie  nous semble  se maintenir mais elle  perd du terrain. En fait, ce sont les autres économies qui se transforment et prospèrent très vite, et qui  l’abandonnent loin derrière elles.

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La solution pour nous en sortir ? Nos entreprises.

 

Elles sont souvent petites mais se multiplient rapidement, s’adaptent à toutes les situations et peuvent grandir. 

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Mais elles ont besoin de notre aide. Elles doivent se transformer.